tag:blogger.com,1999:blog-1949143885805368250.post4127101380876344572..comments2022-09-01T02:50:30.946+02:00Comments on Guerres & Systèmes: La "Défense" passe aussi par la défense des savoirs et des expertisesAlain De Nevehttp://www.blogger.com/profile/14265578819381734254noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-1949143885805368250.post-27798998504692360912008-08-22T18:18:00.000+02:002008-08-22T18:18:00.000+02:00Cher ami,Un IMMENSE mercis pour ces informations e...Cher ami,<BR/><BR/>Un IMMENSE mercis pour ces informations et ces corrections !<BR/><BR/>J'y vois plus clair à présent ! S'agissant des anecdotes que vous mentionnez, effectivement, il y a tout lieu de s'interroger sur les modalités de certains accords d'échange. C'étaient là des discussions que nous avions eu l'occasion d'avoir à l'IHEDN avec un représentant d'un "organisme de haute sécurité étatique" si je peux me faire comprendre d ela sorte sans le citer ;-)Alain De Nevehttps://www.blogger.com/profile/14265578819381734254noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1949143885805368250.post-38250605438839179932008-08-22T17:54:00.000+02:002008-08-22T17:54:00.000+02:00Bonjour,en tant que "professionnel de l'informatio...Bonjour,<BR/><BR/>en tant que "professionnel de l'information" (j'insiste sur les "", ce n'est que le nom moderne de documentaliste ou bibliothécaire), je me permets d'intervenir pour éclairer de mon opinion ce qui me semble être une confusion.<BR/>Le projet européen de supporter (partiellement) le mouvement de l'accès libre (open access; voir Budapest Open Access Initiative ou Berlin Declaration on Open Access).<BR/><BR/>Il s'agit surtout de restructurer les schémas financiers et technologiques des publications scientifiques.<BR/><BR/>Il faut savoir qu'actuellement lorsque des scientifiques veulent communiquer des résultats, ils le font auprès d'éditeurs représentant des groupes financiers de plus en plus monopolistiques. Les chercheurs sont "obligés" de publier via ces médias pour maintenir leur réputation et de là garantir le financement de leurs études et institutions et la continuité de leur carrière (en rapport avec le facteur d'impact des publications; "publish or perish").<BR/><BR/>Cependant, les coûts d'accès à ces informations ont subi une augmentation presque exponentielle depuis les années 90. Beaucoup d'institutions de recherche (universitaire ou non, public ou privée) n'arrive plus à suivre cette inflation ce qui réduit le taux de diffusion et d'accessibilité de ces informations et un décrochage qualitatif des recherches effectuées puisque "coupées" de certaines sources d'informations.<BR/>Cette situation comporte également un paradoxe difficilement justifiable : l'écrasante majorité des contenus de ces publications onéreuses sont le résultat de recherche financées par le contribuable et il faut en plus dépenser de plus en plus d'argent (le plus souvent public) pour acheter le droit d'accès ultérieur à ces informations.<BR/>L'inexistence de moyens de diffusion crédible alternatif aux grands éditeurs à accélérer ce processus.<BR/>C'est à cette situation que les technologies de la communication et la "philosophie" de l'"accès libre tentent d'apporter sinon une réponse du moins une alternative:<BR/>- Créer des outils informatiques de diffusion de données et d'articles scientifiques à portée locale, nationale et internationale (mot-clé : institutional repository).<BR/>- repenser le financement des publications (idée: on inclut le coût complet de publication dans le budget de rechercher et ainsi l'accès pour tous est déjà pré-payé)<BR/>- institutionnaliser/formaliser des mandats (comprenez des règles contraignantes) qui s'applique aux chercheurs financés par l'argent publique (ex: obligation de publier dans un contexte "open access" au plus tard un an après la publication dans une revue payante traditionnelle).<BR/><BR/>Pour conclure, l'Open Access n'a strictement rien à voir avec une quelconque politique de sécurité des résultats de recherches puisqu'elle n'interfère que lorsque la décision de publier les résultats a été prise (elle n'oblige pas à ouvrir les coffres-fort , ni à cesser de communiquer via des canaux cryptés ;) ).<BR/>Elle n'a rien à voir avec le recul ou l'augmentation de la portée des brevets (rappel : un brevet doit être accompagné d'une publication même sous une forme très mesurée, opacifiée).<BR/><BR/>je m'inquiète beaucoup plus du fait que 50% des étudiants chinois étudiant dans mon institution sont candidats à un doctorat dans nos laboratoires de sécurités informatiques qui sont contractant auprès de l'industrie privée...<BR/><BR/>J'ajoute une anecdote semi-comique: j'ai eu en main trois thèses de doctorats d'étudiants irakiens défendues en Belgique dans les années 70 qui traitaient de diverses propriétés physico-chimiques de l'uranium...<BR/><BR/>Vous avez dit politique de sécurité?Anonymousnoreply@blogger.com